12 juin 2014

Pétition du Comité de Fourmies

Comité de Fourmies

Non, les patients du CH Fourmies ne seront pas des « annexes » ! 

Un directeur, à plein temps, tout de suite, pour garantir l’existence du CH Fourmies et de chacun de ses services et personnels ! 

Le Centre hospitalier de Fourmies, premier employeur de la commune, et dont dépendent pas moins de 140.000 habitants, est à nouveau menacé si un directeur à plein temps n’est pas embauché. Dans le cas contraire, ce serait un premier pas vers la transformation du CH Fourmies en « annexe » du centre hospitalier de Maubeuge. Les conséquences d’un tel engrenage sont connues : fusion et mutualisation des moyens et des services, ce qui signifierait des menaces immédiates sur des services tels que la Chirurgie, la Maternité, etc. 

Un hôpital sans directeur à plein temps, c’est le premier pas vers un hôpital sans chirurgie, sans maternité. 

Où iront les patients ? Où iront les femmes pour accoucher ? A combien de kilomètres ? La population de Fourmies et des communes concernées, durement frappée par le chômage et la désindustrialisation, largement exposée aux maladies et aux accidents, ne peut accepter qu’on lui retire ce qui garantit encore son accès aux soins. Nous savons d’où viennent ces politiques : loi HPST (Loi Bachelot), économies sur les « dépenses publiques, etc. Nous savons que l’ARS, le maire, multiplient les déclarations pour se renvoyer la balle. En tout état de cause, le POI s’adresse aux élus, aux organisations politiques pour les appeler à prendre position immédiatement :

• intervention des pouvoirs publics pour l’embauche immédiate d’un directeur, à plein temps 
• garantie de chacun des services et des personnels du CH Fourmies ! 

Les patients du CH Fourmies ne seront pas des « annexes » ! 

 N'hésitez pas à signer et faire signer cette pétition autour de vous. Pour cela, vous pouvez suivre le lien ici et nous renvoyer la pétition complétée (nom, prénom, adresse et signature) chez : G. Baudin, 19 impasse Jeanne d’Arc, 59610 FOURMIES ou directement en téléchargeant le document ci-dessous.
 

20 novembre 2008

Appel des sinistrés de la tornade

Voici le compte rendu de la réunion le 19 novembre 2008 à Neuf Mesnil. Réunion pour exiger que l'Etat garantisse la reconstruction des maisons et des bâtiments publics ravagés après la tornade du 03-04 août 2008. Comment peut-on accepter de laisser passer l'hiver à des centaines de familles dans ces conditions ? C'est révoltant. Comment peut-on laisser faire ? Ils veulent qu'on se soumette. On n'accepte pas. L'unité de toutes les organisations ouvrières ne devrait-elle pas se faire tout de suite pour exiger que l'Etat satisfasse ces légitimes revendications immédiatement ?
Appel des sinistrés de la tornade du 3 août dans le Nord

Nous, sinistrés de la tornade du 3 août, réunis ce 19 novembre en salle des fêtes de Neuf-Mesnil (Nord), en présence de Monsieur le maire de Neuf-mesnil, d’élus des communes sinistrées1, de membres de la délégation qui s’est rendue le 20 octobre à la sous-préfecture d’Avesnes, et de militants de toutes tendances (syndicalistes, PS, PCF, Parti ouvrier indépendant) qui ont lancé dès le mois d’août l’appel « Maintenant, tout de suite, l’Etat doit décider un plan d’urgence pour reconstruire les zones sinistrées ! », déclarons :
- Il y a trois mois et demi, une tornade ravageait quatre communes du Val de Sambre, avec un bilan terrible : quatre morts, 1100 logements endommagés dont 373 inhabitables, 3057 personnes touchées et 700 véhicules endommagés.
- A cette tornade, vient s’ajouter la tornade de la « crise économique » : des centaines d’intérimaires licenciés à l’usine MCA Maubeuge, des dizaines d’entreprises en chômage technique, qui s’ajoutent aux milliers de chômeurs. Nous sommes doublement sinistrés !

Nous constatons :
- qu’après les effets d’annonce, l’Etat a débloqué en tout et pour tout 700.000 euros « d’aide immédiate », 3 millions d’euros annoncés par les ministres Boutin et Létard le 8 août, qui ont servi à l’achat de 50 « mobile-home », et « la mobilisation de fonds d'urgence supplémentaires, près d'un million d'euros débloqués au total », dont « 343 000 euros sont débloqués du fonds de solidarité des collectivités locales afin de couvrir les premiers frais déjà engagés par les maires » et « 600 000 euros du fonds d'aides au relogement d'urgence (FARU) pour compléter la mise en place des bungalows et le relogement » (La Voix du Nord, 23 août). Soit 4,7 millions d’euros en tout et pour tout…
- 4,7 millions d’euros, à comparer aux 285 millions d’euros consacrés par le gouvernement à la guerre en Afghanistan (selon Les Echos, 21 août). A comparer aux 360 milliards d’euros versés aux banques et aux spéculateurs en raison de la « crise financière » !

Ca ne peut plus durer !
L’hiver est là, la pluie battante et le froid s’infiltrent dans les « mobile-home » et dans les logements (individuels et collectifs) rendus insalubres. Les Assurances privées sont reparties depuis bien longtemps et « l’aide humanitaire » de quelques millions suffira à peine pour survivre. La sous-préfecture d’Avesnes qui a reçu une délégation a fait part de son impuissance.

Nous nous adressons aux plus hautes autorités de ce pays : Monsieur le président, monsieur le premier ministre, accepteriez vous de passer l’hiver dans des mobile-home ou des logements délabrés ?
Vous, qui avez trouvé 360 milliards d’euros pour les banquiers, oserez-vous nous dire qu’il n’y a pas d’argent pour nos familles, nos logements ?

Avec nos élus, nous décidons de rédiger nos Cahiers de doléances !
Et nous irons vous les porter à Paris ! Recevez notre délégation !

Et nous nous adressons une nouvelle fois à tous les partis, à toutes les organisations qui se réclament de la démocratie et de la défense des travailleurs : peut-on se taire face au drame qui nous frappe ?
La démocratie n’exige-t-elle pas que vous demandiez, avec nous, au gouvernement :

Maintenant, tout de suite, l’Etat doit décider un plan d’urgence
pour reconstruire les zones sinistrées !

Nous nous constituons en comité d’organisation : Mairie de Neuf-Mesnil, La Place, 59330 Neuf-Mesnil

Jean-Luc Pérat, député de la 24ème circonscription, retenu à l’Assemblée, s’était fait excuser, en précisant qu’ il « reste totalement mobilisé aux côtés des personnes sinistrées par la tornade » et qu’il « relance fréquemment le Gouvernement afin de s'assurer que les promesses faites soient tenues et que l'aide apportée soit au niveau des exigences légitimes des sinistrés. Il devrait d'ailleurs interpeler Monsieur le Premier Ministre à l'Assemblée nationale, début décembre, à l'occasion d'une question orale »

Mandat de travailleurs de l'industrie


Mandat de travailleurs de l’industrie du Nord

A Verelst France (Bois Grenier), charpentes métalliques, le 11 octobre 2008, 10 salariés, mis en « congés à durée indéterminée » depuis le 22 septembre, découvrent que l’entreprise est vidée de ses machines.
A Potey (Wattignies), équipements routiers : baisse d'activité, vente à perte à perte. Actuellement 3 intérims et 3 CDD qui ne savent pas si leur contrat sera renouvelé.
A Heineken (Mons en Barœul) : plan social de 62 suppressions d'emplois. Le personnel a débrayé plusieurs fois à l'appel de l’intersyndicale CGT-FO-CFTC-CFDT. La direction invoque « l’insuffisance de productivité ».
A CCL Label (Avelin), qui réalise 90 % de son chiffre d'affaires avec Heineken, menace de disparition (30 salariés).
A Toyota (Valenciennes) : chômage technique. Ils ne reçoivent plus de matières premières.
A MCA Maubeuge (Renault) : chômage technique, 700 intérimaires menacés d’être mis dehors.
A Renault Douai : 3 semaines de chômage technique (dans une situation où plus de 2000 emplois ont été perdus depuis 1992).
Voilà quelques exemples de la situation dans nos usines

Nous, travailleurs de l’industrie, déclarons :
Interdiction des licenciements, maintenant, c’est une question de SURVIE !
Et pour cela :
Renationalisation, nationalisation de toute entreprise
qui menace de licencier (qu’elle annonce ou pas des bénéfices) !

Nous constatons que M. Sarkozy a déclaré : « on ne pourra pas empêcher les licenciements ».
Et nous sommes au regret de constater que Martine Aubry (France 2, 11 novembre) répond « il n’est pas possible d’interdire les licenciements ».
ASSEZ DE MENSONGES ! Ceux qui disent cela viennent de trouver 360 milliards d’euros pour « renflouer » les banques et les spéculateurs qui spéculent et spéculeront encore !
Nous constatons que ceux qui nous disent « ce n’est pas possible » sont les mêmes qui soutiennent l’Union européenne, dont la Banque centrale européenne vient de donner 1700 milliards d’euros aux spéculateurs !

Nous disons : les travailleurs de la CAMIF à Niort ont eu raison, unis avec leurs syndicats, de « monter à Paris », au Ministère de l’économie pour dire : « Aucun licenciement ! L’argent pour les travailleurs, pas pour les spéculateurs ! ». Alors, nous nous groupons aujourd’hui pour dire : oui, il est VITAL de combattre pour l’unité des travailleurs et de leurs organisations, pour BLOQUER le pays, pour BLOQUER tous les plans de licenciements.
L’UNITE parce que nous ne nous en sortirons pas « entreprise par entreprise », ni dans des grèves tournantes, ni dans des « journées d’action » sans lendemain.
L’UNITE privé-public, parce que les travailleurs du public font face aux mêmes plans, dictés par Maastricht : 30.000 suppressions d’emploi de fonctionnaires (RGPP), 20.000 dans les hôpitaux (loi Bachelot), 50.000 dans l’Education nationale (contre-réformes Darcos)…
L’UNITE AVEC nos organisations syndicales, avec nos Confédérations, parce que celles-ci ont été construites par les travailleurs, pour défendre leurs intérêts (et pas pour des « positions communes », pas pour « l’union nationale » avec les capitalistes et l’Union européenne).

C’est pour mener ce combat vital pour l’unité que nous décidons, centime par centime, euro par euro, de mandater notre délégué à la CONFERENCE NATIONALE DE DELEGUES POUR L’UNITE, le 7 décembre 2008 à Paris, à l’initiative du Parti ouvrier indépendant (POI). Et de prendre toutes les initiatives (réunions, diffusions) pour faire avancer cette cause.

Soutenez ce mandat !

Comité de défense et de reconquête des bureaux de poste de monopole public

Un « Comité pour la défense des bureaux de poste de monopole public », plus connu sous le nom de « Comité de Roquebrun (Hérault) » s’est constitué et a rédigé un projet de loi visant à rétablir le monopole public de la Poste, soutenu par plus de 5000 élus. Ce projet a été repris comme une « proposition de loi » par le député PCF de la 16ème circonscription du Nord Jean-Jacques Candelier. Parce que nous soutenons toute initiative allant dans le sens de la défense des services publics, nous rendons compte de ses activités sur ce blog.

A j-6 de notre délégation a l’Assemblée Nationale
29 inscrits) et cela n’est pas fini !! N’hésitez pas inscrivez vous a la délégation !

2 conseillers généreaux et 8 maires :
Gilles Masure conseiller général de l'oise 60
Gérard Schivardi maire de Mailhac et conseiller général (11)
Francis Veaute maire de Gigean 34
Didier Foucher maire de Soulitré 72
Bernard Goursaud maire de Brie sous Matha ( 17)
Jacqueline Rézio maire de Lacombes 11
Henri Barthes maire de st Genies de Fontedit 34
Michel Hanot maire de wanquetin (62)
Jean Alain Cayla maire de Buoux 84
7 adjoints au maire :
Nedjar Zaiha Adjointe au maire de Stains (93 )
Albert Dal Pozzolo
Adjoint au Maire de Rozérieulles 57
André Yon Adjoint au Maire de Boissy st Leger 94
Jean-Francois Giroud Adjoint au Maire de St Pierre D'Entremont 73
Jean-Michel Boulme Maire-Adjoint de Sérrieres sur Ain 01
Daniel Dubois adjoint au maire de Villeneuve d'ascq 59
Alain ABBAD, conseiller délégué de Boissy st leger. 94
7 conseillers municipaux:
Gérard Dumas conseiller municipal de St André d'Apchon (42)
Patrick Etesse conseiller municipal Chanceaux sur Choisille (37)
Line Taboul-Roques conseillère municipale Stains 93
Jean Delarue conseiller municipal Les Mureaux 78
Michel Aurigny conseiller municipal St Quentin 02
Bernard Brunet conseiller municipal au Gavres 44
Michel Imbert conseiller municipal a Sartrouville 78
José Nicol postier et militant syndicaliste
Jean-Claude Denis ancien conseiller muncipal de Saint-Maur ( 94)
Laurence Deleuze ancienne élue a Tarascon
Didier Schein rédacteur de la proposition de loi
Maryse Launais porte -parole du comité Roquebrun
Odile Pages responsable du listing des signataires
A confirmer:
le maire et l'adjoint au maire de marsillac 33

Comité de défense et de reconquête des bureaux de poste de monopole public

Un « Comité pour la défense des bureaux de poste de monopole public », plus connu sous le nom de « Comité de Roquebrun (Hérault) » s’est constitué et a rédigé un projet de loi visant à rétablir le monopole public de la Poste, soutenu par plus de 5000 élus. Ce projet a été repris comme une « proposition de loi » par le député PCF de la 16ème circonscription du Nord Jean-Jacques Candelier. Parce que nous soutenons toute initiative allant dans le sens de la défense des services publics, nous rendons compte de ses activités sur ce blog.

Castelnau de GUERS, le 19 novembre 2008



Le comité pour la défense et le rétablissement des bureaux de postes de monopole public, réuni le 19 novembre à Castelnau de Guers à l’invitation de Monsieur le Maire de la commune et de ses conseillers informe :

depuis le 16 février 2008, la proposition de loi pour le rétablissement du monopole public de La Poste a recueilli des milliers de signatures de maires, de conseillers municipaux, de conseillers généraux, de députés et sénateurs. A ce jour, nous comptons près de 5000 élus, dont 22 parlementaires.

Il constate que ce mouvement pétitionnaire qui se poursuit et touche tous les départements, révèle une profonde attente des élus et de la population. Dans son dernier communiqué, le comité précise :
« Des maires nous contactent tous les jours pour nous dire : le bureau de poste de notre commune est menacé de fermeture.
Constatons-le : malgré l’opposition croissante des élus avec leur conseil municipal et des postiers avec leurs organisations syndicales, la « vente à la découpe » du service public de la Poste continue, en application des directives européennes de mise en concurrence et en prévision de la prochaine directive concernant le courrier le plus courant.
Pouvons-nous enrayer cette funeste entreprise ?
En exigeant de l’Assemblée Nationale qu’elle statue souverainement sur le retour au monopole public, nous mettons en avant les aspirations de ces milliers de communes qui veulent préserver ou retrouver et, en tous cas pérenniser leur service public postal, sans qu’il leur soit disputé à chaque moment, au prétexte de rentabilité. »
En effet nombreux sont les élus qui revendiquent d’être associés à la démarche du comité et insistent légitiment sur la nécessité de concrétiser par la loi, en disant : que les députés fassent la loi !
Il déclare :
« Nous sommes maintenant mandatés par 5000 élus et nous irons en délégation à l’Assemblée Nationale, porteurs de ce mandat.
Nous irons également, la veille de notre délégation, le mardi 25 novembre au congrès des maires de France (AMF) pour y distribuer le bulletin d’information où seront inscrits les noms des milliers d’élus signataires des communes et des départements du pays, ainsi que les différentes moments du combat de notre comité. Nous sommes donc à une étape dont chacun mesure l’importance.
Sur invitation du député du Nord, Jean Jacques CANDELIER nous tiendrons une conférence de presse à l’Assemblée Nationale le jour de la délégation le mercredi 26 novembre.
Fidèle à notre mandat, nous informerons l’ensemble des signataires de tout le pays des résultats de notre démarche et nous les invitons d’ores et déjà à tenir des réunions de compte-rendu dans les départements. »

19 novembre 2008

Comité de défense et de reconquête des bureaux de poste de monopole public

Un « Comité pour la défense des bureaux de poste de monopole public », plus connu sous le nom de « Comité de Roquebrun (Hérault) » s’est constitué et a rédigé un projet de loi visant à rétablir le monopole public de la Poste, soutenu par plus de 5000 élus. Ce projet a été repris comme une « proposition de loi » par le député PCF de la 16ème circonscription du Nord Jean-Jacques Candelier. Parce que nous soutenons toute initiative allant dans le sens de la défense des services publics, nous rendons compte de ses activités sur ce blog.

Jean-Jacques Candelier,
député du Nord


Communiqué, le mercredi 19 novembre 2008


À l’invitation du député Jean-Jacques Candelier, une délégation de membres du comité de défense et de reconquête des bureaux de poste de monopole public, célèbre sous le nom de « comité de Roquebrun » (Hérault), et lui-même, tiendront une conférence de presse :


Le mercredi 26 novembre, à 15H30
au 1er bureau de l’Assemblée Nationale,
126 rue de l’Université.

Jean-Jacques Candelier, ainsi que plusieurs de ses collègues, ont procédé à l’enregistrement de la proposition de loi n° 1185 « tendant à garantir les conditions de fourniture du service public postal ».

Cette conférence de presse se tiendra à l’issue de rencontres avec les différents groupes parlementaires, afin de faire aboutir une démarche soutenue désormais par près de 5 000 élus de toutes tendances, dont 21 parlementaires.

Il s’agit d’aller au bout de la démarche pour que cette proposition de loi soit effectivement mise à l’ordre du jour et adoptée.


Contact : Maryse Launais, correspondante du comité (tel : 06 82 08 19 83, mail: launais.maryse@neuf.fr)

18 novembre 2008

Déclaration nationale de soutien à la grève des enseignants du 20 novembre

Le POI soutienT la grève des enseignants du 20 novembre
pour le retrait des décrets Darcos
et exige la levée des poursuites contre les maires


Le jeudi 20 novembre, les enseignants seront en grève avec leurs organisations syndicales.
Les instituteurs et professeurs des écoles revendiquent le retrait des décrets Darcos, qui suppriment 3 000 postes d'enseignement spécialisé chargés d'accueillir les enfants en difficulté (les RASED), le maintien de 5 500 postes supprimés, la défense des écoles maternelles menacées par la mise en place de jardins d'enfants aux frais des municipalités.
Les professeurs seront en grève pour le retrait de la « réforme » Darcos remettant en cause la cadre national du baccalauréat, et pour le rétablissement des postes d'enseignants supprimés.
Ils seront rejoints par les lycéens et les étudiants.
Le Parti ouvrier indépendant apporte son soutien à la grève des enseignants et de leurs organisations dans le respect de l'indépendance de celles-ci, pour le retrait des décrets et mesures Darcos, et pour le rétablissement de tous les postes supprimés.
Pour sa part le POI constate qu'en supprimant 11 200 postes dans l'enseignement cette année (6 500 postes en primaire et maternelle à la rentrée prochaine, 7 500 en collège et lycée, 900 dans l'enseignement supérieur), le gouvernement veut faire payer au budget de l'Education nationale et à la jeunesse de ce pays les 360 milliards d'aide aux spéculateurs tout en respectant ses engagements vis-à-vis de l'Union européenne ­- notamment le pacte de stabilité instauré par les traités de Maastricht et d'Amsterdam.
C'est pourquoi le POI se prononce pour quitter l'Union européenne et pour le retrait du plan de 360 milliards d'aide aux spéculateurs. Il réclame que cet argent soit utilisé, entre autres, pour l’Education nationale.
Pour le POI, le gouvernement se sert de la grève du 20 novembre pour lancer une offensive contre les municipalités qui refusent d'organiser, avec du personnel municipal, l'accueil des élèves des enseignants grévistes. Les préfets de plusieurs départements ont assigné des maires devant le tribunal administratif.
Au-delà de l'atteinte au droit de grève, qui est également garanti par leur statut aux employés communaux appelés à remplacer les enseignants grévistes, le gouvernement prépare la « municipalisation » de l'Education nationale, transférant aux communes non seulement la « garde » des élèves en cas d'absence des enseignants mais aussi l'organisation de garderies dites « jardin d'éveil » au frais des municipalités, à la place des écoles maternelles publiques, ou la mise en place de regroupements des écoles (EPEP), pilotés par un conseil d’administration, sous l'autorité et le financement des communautés de communes appelées à se substituer à l'Etat.
Le Parti ouvrier indépendant, qui exige l'abrogation de la loi du 20 août 2008 instaurant le service minimum d'accueil, revendique la levée des assignations devant le tribunal administratif des 23 maires de l'Hérault, des 11 maires du Gard, des 18 de l'Aude, des 7 de Lozère par les préfets de ces départements au motif qu'ils n'ont pas « mis en place un service minimum d'accueil lors de la grève du 7 octobre ».
Le Parti ouvrier indépendant apporte son soutien aux communes, aux élus et à leurs associations qui refusent de " se substituer à l'Etat dans le cadre de conflits qui l'engagent en sa qualité de responsable du service public d'éducation ».
Ces questions seront discutées, entre autres, lors de la conférence nationale pour l'unité du 7 décembre dont le Parti ouvrier indépendant a pris l’initiative.

lundi 18 novembre 2008
Les secrétaires nationaux du POI
Claude Jenet, Gérard Schivardi, Jean Markun, Daniel Gluckstein

6 octobre 2008

Délégation à la préfecture

L’Etat doit décider un plan d’urgence pour reconstruire les zones sinistrées d’Hautmont, Maubeuge, Neuf-Mesnil et Boussière sur Sambre !

Nous irons en délégation, chez M. le préfet,
le vendredi 17 octobre à Lille

Quelques jours après la tornade du 3-4 août, 30 militants syndicalistes, maires, militants politiques de toutes tendances (PS, PCF, Parti ouvrier indépendant) du Nord ont lancé un appel d’urgence intitulé « Maintenant, tout de suite, l’Etat doit décider un plan d’urgence pour reconstruire les zones sinistrées d’Hautmont, Maubeuge, Neuf-Mesnil et Boussière sur Sambre ».
Vendredi 3 octobre, des initiateurs de cet appel et des sinistrés se sont réunis à Hautmont. L'hiver approche, la pluie est là et les sinistrés commencent à s’alarmer. Voilà ce qu’ils disent !

Paroles de sinistrés

Un jeune : « J'habitais avec mes parents, ils avaient mis 25 ans pour avoir une maison dans laquelle ils pourraient passer leur vieillesse, on n'a plus rien…. Les experts des assurances passent, mais l'arrêté de catastrophe naturelle parle de coulées de boue et de tempête, pas de tornade alors… Combien de temps faudra-t-il attendre pour que l'on reconstruise notre maison? »

Une retraitée, « relogée » dans un bungalow « Je suis née dans cette rue, j'ai cru y mourir. Je viens de prendre ma retraite et je n'ai plus rien. Je regarde ma maison qui risque de s'effondrer, j'ai peur que des enfants y viennent jouer et s'y blessent. J'ai déjà froid dans le bungalow le matin, qu'est-ce que ce sera dans 2 mois ?
 
F. Salarié : Je veux que les fondations soient refaites pour bénéficier des garanties décennales or les experts ne sont pas d’accord ou tentent de nous intimider. Le classement des sinistrés pour l’attribution des dons doit être éclairci.

G. La dalle de béton de l’appartement a bougé (7e étage), les nouvelles fenêtres ne sont pas étanches, il fait froid. Quand saurons nous enfin les décisions prises à propos des 7 tours ?

L'Etat a versé en tout et pour tout 4,7 millions d’euros et « relogé » des sinistrés dans 50 bungalows. Les assurances privées font mille et une difficultés. Et la solidarité ne permettra pas de reconstruire.

Comment comprendre que l’Etat, le gouvernement abandonnent les sinistrés, quand ils dépensent en 2008 285 millions d'euros pour la guerre en Afghanistan ?
Comment comprendre cet abandon alors que la Banque Centrale Européenne offre des centaines de milliards pour compenser les pertes des banques et des spéculateurs ?

Et qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas de main d’œuvre ! On peut embaucher, il y a 23% de chômeurs dans le Val de Sambre !

Voilà pourquoi nous avons décidé d’aller chez Monsieur le Préfet, à Lille, en délégation !
Voilà pourquoi nous demandons aux responsables du Parti Communiste et du Parti socialiste de se prononcer pour un plan d’urgence de l’Etat, et d’appuyer notre délégation !




RENDEZ-VOUS A 13H45 AU PIED DE LA TOUR COCOTIER
A HAUMONT - DEPART 14 HEURES
Pour s’inscrire à la délégation ou prendre contact : ghislaine.baudin@club-internet.fr
Ghislaine Baudin, 19 impasse Jeanne d’Arc, 59610 Fourmies

5 octobre 2008

Appel à préparer une conférence pour l'unité

Appel à préparer une conférence pour l'unité

Face à la catastrophe délibérément organisée:
Unité pour sauver le peuple travailleur, la jeunesse et la démocratie !

Travailleurs des villes et des campagnes, militants de toutes tendances du mouvement ouvrier, élus, démocrates, républicains, citoyens, le Parti ouvrier indépendant (POI) s’adresse à vous.
Les citoyens de ce pays constatent au quotidien la dégradation de leur condition de vie et de travail. .
Leurs droits et garanties, les protections collectives, les régimes de protection sociale sont soumis à démantèlement. Les services publics sont démembrés, les uns après les autres.
Les fondements de La République, une et indivisible, sont remis en cause.
Toutes ces mesures, toutes ces attaques, découlent des directives de l’Union européenne. Et cela, au mépris du rejet de l’Union européenne, majoritaire dans le vote du 29 mai 2005 et qui se renforce de jour en jour !
Alors que la crise de la finance mondiale bat son plein, alors que des centaines de milliards d’euros partent en fumée dans la spéculation, l’Union européenne et son bras armé, la Banque Centrale Européenne (BCE), au service des multinationales et du capitalisme des USA, veulent faire supporter au peuple travailleur les conséquences de cette crise.
En application de cela, le gouvernement Sarkozy voudrait que les organisations représentant les intérêts de la classe ouvrière, s’impliquent dans l’élaboration et l’application de ces attaques destructrices en s'engageant sur la voie des « positions communes », « tables rondes », « commissions », et autres « constats partagés», avec le gouvernement et le patronat .
Les travailleurs s'interrogent : comment, dans ces conditions, gagner sur les revendications vitales et légitimes?
Alors que la BCE offre des centaines de milliards de liquidités pour compenser les pertes des grandes banques et des spéculateurs, les travailleurs et les jeunes devraient-ils être contraints d’accepter ces contre-réformes et attaques destructrices ? Jusqu’où cette machination va-t-elle nous faire régresser ?
Non ! Nous l’affirmons : rien n’oblige à se prosterner devant l’Union européenne et accompagner les mesures du gouvernement Sarkozy.

C’est ce qu’ont dit les marins pêcheurs dénonçant la « dictature européenne ».
C’est ce que disent les élus qui se mobilisent contre le démantèlement de la République.
Il faut trouver une issue, sans délai.
Cette issue existe, les solutions positives existent : bloquer les plans de licenciements, nationaliser ou renationaliser sans indemnité ni rachat tous les secteurs clés de l’industrie et des banques, le retour intégral au service public et à la sécurité sociale de 1945, le retrait de toutes les contre-réformes, l’arrêt immédiat des interventions militaires, comme l’aventure en Afghanistan, et l’affectation des sommes de ces interventions à l’école, aux hôpitaux, au service public.
Toutes ces mesures sont possibles et nécessaires, les arracher implique que l’unité se réalise, l’unité des travailleurs, des organisations, des élus, de la population, pour la défense et la reconquête de tous les droits en totale indépendance vis-à-vis de l’Union européenne.
Le Parti ouvrier indépendant (POI) pour sa part, se prononce pour la rupture avec ces institutions car c’est la condition pour que les peuples se rétablissent dans leurs droits et puissent s’unir librement et fraternellement à l’échelle de tout le continent.
On peut ne pas partager cette position, mais peut-on accepter que la machine à détruire poursuive son œuvre criminelle ? Non.
C’est pourquoi le Parti ouvrier indépendant (POI) lance cet appel aux travailleurs de toutes tendances, de tous horizons : groupons-nous pour aider à réaliser l’unité, réunissons-nous, élaborons les voies et les moyens de sauver le pays de la catastrophe qui le menace.
Préparons ensemble une conférence pour l’unité, organisons des conférences départementales, élisons nos délégués.
Ainsi nous aiderons à surmonter les obstacles, nous aiderons au rassemblement des travailleurs et de la population qui, par leur mobilisation , imposeront les mesures d’urgence sauvant le peuple travailleur de la décadence, de la misère et du chaos auxquels on voudrait le condamner.

1 octobre 2008

Déclaration des 4 secrétaires nationaux du POI

Ce 29 septembre restera un jour noir pour les travailleurs du monde entier. Effondrement des Bourses : en quelques mois, la Bourse de Paris a perdu 40 % de sa valeur. De grandes institutions bancaires, comme Fortis ou Dexia, sont déclarées en faillite et sauvées « de justesse » par le rachat par les gouvernements nationaux. Plus d’un an après l’éclatement de la crise dite des « subprimes », la crise ne fait que s’approfondir. Travailleurs, n’accordez aucune confiance aux analyses et commentaires des représentants du gouvernement et à leurs soutiens qui vous disent que les choses vont s’améliorer. C’est l’inverse !

N’accordez aucune confiance à ceux qui vous appellent à forger une « union sacrée européenne », comme le fait le journal capitaliste Les Echos, ne leur accordez aucune confiance, car une telle union sacrée ne vise qu’à intégrer les organisations ouvrières aux politiques anti-ouvrières de l’Etat et de l’Union européenne. Le Parti ouvrier indépendant (POI) l’affirme sur la base des faits : contrairement aux déclarations des uns et des autres, cette crise ne résulte ni des « excès » de déréglementation ni des « erreurs », des imprudences, des négligences. Cette crise découle du fonctionnement même du système capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production. Un système qui considère comme légitime et normal que des milliards et des milliards s’accumulent à un pôle de la société, tandis que pauvreté et misère s’étendent à l’immense majorité de la population. Un système où il est légitime et normal que la classe capitaliste cherche par tous les moyens à mettre en valeur son capital, y compris les moyens des guerres, de la décomposition sociale, de l’endettement forcé des secteurs les plus pauvres de la population. C’est ce système qui fait faillite. La crise est la crise du capitalisme lui-même.

A nos yeux, cela confirme que nous avons eu raison, voilà quatre mois, de fonder un Parti ouvrier indépendant qui inscrit son action dans « le combat historique pour le socialisme », afin « d’en finir avec le régime d’exploitation et d’oppression, d’abolir le patronat et le salariat, d’établir une société de justice et d’égalité, fondée sur la socialisation des moyens de production et d’échanges ».
La crise est telle que la classe capitaliste se déchire elle-même sur les moyens d’y faire face. Aux Etats-Unis, ce 29 septembre, le plan Paulson a été rejeté par la majorité du Congrès. Mais, même en crise, les capitalistes sont d’accord entre eux pour frapper durement les travailleurs et la jeunesse. En une seule journée, ce 29 septembre, la Banque centrale européenne (BCE) a sorti de ses coffres-forts 120 milliards d’euros pour « injecter des liquidités sur les marchés ». Autrement dit, pour permettre aux banquiers et aux spéculateurs de disposer de sommes gigantesques pour continuer à spéculer. Au total, entre le 15 et le 30 septembre, la BCE a sorti 914 milliards d’euros de ses caisses, à la demande de la FED. A cela s’ajoute, pour des dizaines de milliards d’euros, le rachat des banques faillies par les Etats nationaux. Où cela va-t-il s’arrêter ?
914milliards d’euros sortis. Quand les spéculateurs sont en danger, la BCE n’hésite pas. Mais que fait la même BCE quand la catastrophe frappe les travailleurs et leurs familles, à Arcelor, à Renault, Alstom, dans l’agriculture, quand les charrettes de licenciements liquident les industries entières ? Elle interdit aux gouvernements nationaux (qui l’acceptent) de prendre quelque mesure que ce soit. Elle interdit de nationaliser ou d’investir dans les industries, car — traité de Maastricht oblige — il faut respecter la « concurrence libre et non faussée ». 914 milliards d’euros : et pour les alimenter, il faut liquider notre Sécurité sociale, privatiser les services publics, supprimer des dizaines de milliers d’emplois dans l’enseignement, les hôpitaux, etc.

N’est-ce pas là la véritable nature de la BCE et de l’Union européenne, simples instruments de la classe capitaliste et des spéculateurs, simples relais des exigences de Wall Street ? Comment comprendre dans ces conditions que les dirigeants des organisations qui affirment parler au nom des travailleurs et de la démocratie ne soient pas unis pour faire prévaloir les solutions d’urgence permettant de sauver le peuple travailleur ? Comment comprendre le soutien constant apporté par les dirigeants du Parti socialiste à l’Union européenne et ses ins-
titutions ? Comment comprendre les déclarations qui se multiplient, du côté du gouvernement comme du côté de « l’opposition », sur les conditions d’une « unité nationale » ? Mais qu’est-ce que l’« unité nationale » ? Sur injonction de l’Union européenne, le gouvernement prépare un budget meurtrier pour la classe ouvrière, menace les retraites et la Sécurité sociale, il annonce la disparition des départements et le regroupement forcé des communes. Et avant même les effets de la crise actuelle, le chômage atteint un niveau record en ce mois d’août 2008. Et les charrettes de licenciements se multiplient. L’« unité nationale », « l’union sacrée européenne », cela veut dire l’ordre corporatiste, que toutes les organisations sont intégrées à cette politique. Qui peut l’accepter ?
914 milliards d’euros sortis par la BCE sur ordre de Wall Street ? Et pour privatiser La Poste, le gouvernement installe une commission pour « préparer les conditions de l’ouverture à la concurrence pour le 1er janvier 2011 ». Comment comprendre que les représentants des organisations syndicales ouvrières participent à une telle commission ? 914 milliards d’euros et le gouvernement prétend « économiser » sur les heures de cours des lycéens, remettant en cause à cette occasion le baccalauréat comme diplôme national et préparant des dizaines de milliers de suppressions d’emplois d’enseignants ! Mais comment comprendre que la principale organisation syndicale enseignante accepte de participer à de prétendues discussions sur cette réforme du baccalauréat permettant au gouvernement de mettre en œuvre sa contre-réforme ?

La situation est d’une extrême gravité. Le gouvernement se veut rassurant. La réalité, c’est qu’une menace terrible pèse sur le pays. Chacun le comprend : on ne pourra s’en sortir avec un gouvernement qui n’a de cesse de vouloir intégrer les organisations à une « union sacrée » chargée de mettre en œuvre tous les diktats de l’Union européenne. Chacun le comprend, l’indépendance du mouvement ouvrier est la question centrale.

Le Parti ouvrier indépendant (POI) appelle à lutter contre l’instauration de l’« union sacrée », pour l’indépendance du mouvement ouvrier et pour la démocratie. Le Parti ouvrier indépendant (POI) appelle à ouvrir la plus large discussion permettant aux travailleurs de toutes tendances de surmonter les obstacles auxquels la lutte de classe est confrontée et de chercher ensemble les solutions pour la réalisation de l’unité des travailleurs et des organisations sur leurs revendications. Tel est le sens de la conférence pour l’unité que le Parti ouvrier indépendant (POI) appelle toutes et tous à préparer.
Face aux gouvernements soumis aux banquiers, aux spéculateurs et aux diktats de l’Union européenne, le Parti ouvrier indépendant (POI) appelle à lutter pour un gouvernement qui gouverne pour le travail, pas pour le capital.
• Un gouvernement qui confisquerait purement et simplement les avoirs des banques et institutions de crédit faillies, sans la moindre indemnité ni rachat.
• Un gouvernement qui abrogerait toutes les dispositions d’exonération de la Sécurité sociale et contraindrait les patrons à rendre les 230 milliards d’euros d’exonérations dont ils ont indûment bénéficié, rétablissant la Sécurité sociale de 1945 dans ses principes fondateurs.
• Un gouvernement qui décréterait l’augmentation générale des salaires et des pensions.
• Un gouvernement qui renationaliserait immédiatement EDF-GDF, la SNCF, La Poste, et les rétablirait en monopole public, bloquerait les privatisations, interdirait le démantèlement des grandes industries, renationaliserait Renault, Airbus, etc.
• Un gouvernement qui mettrait un terme immédiat aux interventions étrangères sous l’égide de l’OTAN, c’est-à-dire de Washington, et retirerait les troupes françaises d’Afghanistan, affectant les milliards de l’intervention à l’école, la santé, etc.
Pour qu’un gouvernement agisse ainsi, il lui faudra se libérer des chaînes de la BCE et de l’Union européenne. C’est pourquoi le Parti ouvrier indépendant (POI) se prononce pour l’élection d’une Assemblée constituante souveraine donnant à un tel gouvernement les moyens de sa souveraineté.

On peut partager ou non les positions du POI. Mais qu’on les partage ou pas, est-il possible d’accepter ce qui se passe ? Est-il possible, pour qui veut défendre les intérêts de la classe ouvrière, de continuer à participer aux tables rondes, positions communes, points de convergence et autres commissions « Ailleret », qui permettent au gouvernement de poursuivre son œuvre destructrice ? Est-il possible de s’intégrer à l’« union sacrée européenne » ? Ou bien, au contraire, n’est-il par urgent de rompre avec tout cela ? Il n’est plus d’actualité de dire que la catastrophe menace : elle arrive droit sur nous. L’unité des rangs ouvriers et des organisations doit se sceller au plus vite pour y faire face. Il faut pour cela, répétons-le, rompre avec toute forme d’« unité nationale sous l’égide de l’Union européenne ».

Les 4 et 5 octobre se réunira, pour la première fois depuis la fondation du Parti ouvrier indépendant, le conseil fédéral national (CFN) du POI. Le CFN est l’instance la plus élevée entre deux congrès, rassemblant tous les représentants des comités départementaux, ainsi que les membres du bureau national.
Nous soumettrons à ce CFN des propositions pour un programme d’urgence et de défense de la classe ouvrière et de la jeunesse, pour l’indépendance du mouvement ouvrier et de la démocratie.
le 30 septembre 2008
Les secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant (POI),
Claude Jenet, Gérard Schivardi,
Jean Markun, Daniel Gluckstein,

18 septembre 2008

Manifestation contre la guerre en Afghanistan à Lille le 20 septembre


Nous venons de prendre connaissance qu'un rassemblement était organisé pour le retrait des troupes d'Afghanistan, à Lille, samedi 20 septembre à 14h30, place de la République, appelé par un collectif d'organisations.
Le POI y sera présent avec ses mots d'ordre. Nous y diffuserons le tract du Bureau National du POI auquel nous avons ajouté un chapître concernant la tornade dans le Val de Sambre, et la campagne d'unité que nous menons pour que l'Etat garantisse la reconstruction.

13 septembre 2008

NON à la guerre en Afghanistan !


NON A LA GUERRE !
RETRAIT DES TROUPES D'AFGHANISTAN !
TOUS A LA MANIFESTATION
Samedi 20 septembre A 14 hEURES
paris - place de la republique


Le Parti ouvrier indépendant vous appelle à participer nombreux à la manifestation de protestation contre la présence militaire française en Afghanistan. Cette manifestation, organisée à l'initiative d'un collectif d'organisations, a lieu le 20 septembre, soit deux jours avant le débat parlementaire.
Le Parti ouvrier indépendant manifestera sur les mots d'ordre qu'il a proposé depuis qu'il a pris position contre la présence de troupes françaises en Afghanistan, en particulier dans son communiqué du 20 août dernier;
pas d'engagement de la France dans la défense des intérêts américains qui ne sont pas ceux de la grande majorité du peuple américain qui s'est prononcé à plusieurs reprises contre l'intervention
pas de sang français versé en Afghanistan pour défendre l'approvisionnement en pétrole des pays riches
retrait immédiat des troupes françaises d'Afghanistan et de toutes les troupes étrangères qu'elles soient ou non, sous la bannière de l'OTAN et donc de l'Europe du fric via le Traité de Lisbonne ; ce retrait correspond aux intérêts du peuple afghan
liberté et indépendance pour le peuple afghan en vertu du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes
Le Parti Ouvrier Indépendant espère que la manifestation de protestation bénéficiera d'une importante couverture médiatique et fera réfléchir les dirigeants français, qui font si peu de cas des intérêts du peuple en acceptant de verser le sang des jeunes de ce pays et en étant toujours prêts à fournir plus de chair à canon aux intérêts du capitalisme.

Paris le 9 septembre 2008

8 septembre 2008

Le comité départemental du Nord du POI se réunira samedi 13 septembre 2008 à 14h30, au local de Lille, 68 rue Joerdans, sonnette AREMONEL.
Le POI aura presque 3 mois d'existence.
Informations Ouvrières chaque semaine rend compte du développement du POI, des initiatives prises.
Suite à la tornade de début août, nos camarades du Val de Sambre et du sud du département ont lancé un appel pour l'unité pour exiger de l'Etat les millions d'euros nécessaires à la reconstruction des maisons et des édifices publics, à la sauvegarde de la population, des familles.
Là bas, comme dans tout le département, la population cherche à résister, les élus aussi, les travailleurs, les jeunes n'acceptent pas la misère, la précarité, les licenciements,
le coût de la vie...
Construisons le POI pour forger l'unité des travailleurs et des organisations pour la satisfaction de nos revendications vitales et urgentes !
Pour cela, dans la réunion de samedi 13 septembre nous constituerons le bureau fédéral du Nord du POI.

24 août 2008

Appel d'urgence suite à la tornade d'Haumont


Appel d’urgence !

A toutes, à tous, à toutes les organisations qui se réclament de la démocratie et du progrès social dans le département du Nord

Maintenant, tout de suite, l’Etat doit décider un plan d’urgence pour reconstruire les zones sinistrées d’Hautmont, Maubeuge, Neuf-Mesnil et Boussière sur Sambre !

Le bilan dramatique de la tornade qui a ravagé le Val de Sambre dans la nuit du 3 au 4 août est là : quatre morts, 1100 logements endommagés dont 373 inhabitables, 3057 personnes touchées et 700 véhicules. (La Voix du Nord, 24 août) Un lycée professionnel, un hôpital gravement endommagés, des infrastructures communales détruites. Des petites entreprises fortement touchées, menaçant de mettre au chômage technique leurs salariés. De toutes parts affluent les témoignages sur les tentatives des sociétés d’assurance privées pour rembourser le moins et le plus tard possible…

C’est dans ces conditions que des centaines de familles sinistrées – déjà largement frappées par le chômage et la désindustrialisation de la région – et leurs élus, ont appris avec colère et indignation la réponse des pouvoirs publics à ce sinistre, qui a enfin été, à la demande des élus, classé « catastrophe naturelle » :

700.000 euros « d’aide immédiate », répartis en 150 euros par adulte et 75 euros par enfant, qui ont été dépensés depuis bien longtemps par des familles dont beaucoup ont tout perdu dans la tornade.
3 millions d’euros annoncés par les ministres Boutin et Létard le 8 août, qui ont servi à l’achat de « vingt-deux bungalows (…) installés cette semaine, puis seize la semaine prochaine et enfin douze la semaine du premier septembre » (La Voix du Nord, 19 août). 50 « mobile-home »… pour 373 logements « inhabitables » et 1100 logements touchés !
Enfin, « la mobilisation de fonds d'urgence supplémentaires, près d'un million d'euros débloqués au total », dont « 343 000 euros sont débloqués du fonds de solidarité des collectivités locales afin de couvrir les premiers frais déjà engagés par les maires » et « 600 000 euros du fonds d'aides au relogement d'urgence (FARU) pour compléter la mise en place des bungalows et le relogement » (La Voix du Nord, 23 août), annoncée par la ministre Alliot-Marie.

4,7 millions d’euros… Voilà la réponse des pouvoirs publics aux sinistrés.
4,7 millions d’euros, alors que l’Etat dépensera pour la seule année 2008 285 millions d’euros pour la guerre en Afghanistan (selon Les Echos, 21 août) !

Peut-on accepter ?
Peut-on accepter que les maisons ne soient pas reconstruites, que des dizaines, des centaines de familles risquent de se retrouver à la rue ou dans du « provisoire » définitif ?
Peut-on accepter que du logement « provisoire » en mobile-home », on passe aux « villes de mobile-home », comme à la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis, où des milliers de familles n’ont jamais été relogées ?

Peut-on accepter que des enfants des familles sinistrés fassent leur rentrée scolaire dans de telles conditions ?

Peut-on accepter que l'Etat se décharge sur la solidarité de la population alors que c'est à lui d'intervenir ? Et ceci d’autant que l’aide « humanitaire », qui ne peut remplacer celle de l’Etat, est de toute façon quasi épuisée sur place…

Tout le monde le sait : ce sont des dizaines de millions d’euros qui seraient nécessaires, tout de suite, pour reconstruire les maisons, les services publics, pour garantir que de nouvelles suppressions d’emploi n’aient pas lieu.

On nous dit, dans les journaux que « les marges de manœuvre budgétaires sont nulles, sauf à tourner le dos aux engagements européens de la France » (Les Echos, 18 août). Que « depuis le traité de Maastricht, et surtout la mise en œuvre de l’euro, notre politique budgétaire ne se fait qu’en fonction de contraintes bruxelloises » (Le Figaro, 19 août).

Nous disons : rien, aucune « contrainte », aucun « engagement européen » ne peut justifier que l’Etat ne réponde pas immédiatement à la détresse des sinistrés, selon le principe de solidarité républicaine !

Les élus, la population sinistrée ont commencé à dresser le bilan des besoins immédiats.

Nous nous adressons au gouvernement, à Monsieur le Préfet qui le représente : nous irons en délégation, en septembre, à la Préfecture, pour que vous nous donniez maintenant, tout de suite, les millions qui seront nécessaire à reconstruire une vie sociale !

Nous nous adressons à toutes les organisations qui se réclament des travailleurs, de la démocratie et du progrès social dans le département à se joindre à cette délégation pour exiger, ensemble dans l’unité la plus large, un plan d’urgence des pouvoirs publics.

Maintenant, tout de suite
l’Etat doit prendre ses responsabilités !


Premiers signataires

Ghislaine Baudin (Parti ouvrier indépendant, Fourmies), Jean-Philippe Baudin (syndicaliste métallurgie, Fourmies), Yoann DEBUYS (enseignant), Daniel Despinoy (président d’association de locataires, Wattignies), Bruno Foucart (maire d’Houplin-Ancoisne), Christophe Jacobs (syndicaliste, Seclin), Michel Jouniaux, Didier Lemoine (enseignant, Boussière sur Sambre), Florian Leroy (militant POI, Wattignies) Charles Lictevout (militant PCF, Mouvement politique d’éducation populaire), Alain Massart (enseignant), Edouard Sledz (maire de Cagnoncles), Jean-Marie Soigneux (maire de Sassegnies, ancien syndicaliste de la métallurgie), Isabelle Vasseur (libraire), Jean-Jacques Verhaeghe (syndicaliste Sécurité sociale).

Pour prendre contact et/ou envoyer votre signature : ghislaine.baudin@club-internet.fr

Je signe cet appel : nom, prénom : ……………………………………………………
Qualité : ………………………………………

30 juillet 2008

Tract pour la défense de la Sécu


Extrait du tract diffusé par le comité de Wattignies :
UNITé POUR LA DéFENSE DE LA SéCURITé SOCIALE !
NON A LA FISCALISATION DE LA SECURITE SOCIALE !

POUR LE RETOUR A LA SéCU DE 1945
QUI GARANTISSAIT LE DROIT A LA PROTECTION SOCIALE
basée SUR LE SALAIRE différé !

POUR L’ABROGATION DES MESURES RESTREIGNANT
LE DROIT AUX SOINS !

POUR LE MAINTIEN DE TOUS LES CENTRES
ET LES ANTENNES DE SéCURITé SOCIALE !

Et nous, PENDANT CE TEMPS Là, on doit supporter :

50 € de franchises de Sarkozy-Bachelot (2007), 50 € de forfaits Fillon (2003)
16 € de forfait hospitalier quand on est hospitalisé (instauré par Ralite, 1983)
7.5 % de CSG (Rocard en 1990) et 0.5 % de CRDS (Juppé 1996)
la moitié des maternités fermées depuis 1992 (traité de Maastricht)
83000 lits supprimés dans les hôpitaux en 10 ans
on annonce 300 suppressions de postes au CHRU de Lille …
41 années pour avoir la retraite d’un montant souvent misérable pour les travailleurs

VEULENT-ILS NOUS AMENER AU SYSTèME DE SANTé AMéRICAIN Où
47 MILLIONS D’AMéRICAINS SONT DéPOURVUS D’UNE ASSURANCE MALADIE ?

ça SUFFIT !

Depuis 1 an, le comité de Wattignies pour un Parti Ouvrier Indépendant, puis du POI constitué, se bat sans relâche pour l’unité pour défendre le point-accueil de la Sécurité sociale de Wattignies.
Cet été 2008, grâce au soutien de plusieurs centaines d’assurés sociaux qui ont signé nos pétitions et aux élus qui ont soutenu ce combat, l’antenne de Wattignies existe toujours. Mais elle reste fermée 2 semaines, fin juillet et début août.

Nous continuons à exiger l’ouverture de l’antenne Sécu DE WATTIGNIES
du mardi au samedi matin à temps complet
avec le personnel qualifié nécessaire.

Le gouvernement Sarkozy, comme tous les gouvernements précédents, explique qu’il faut respecter les critères budgétaires exigés par l’Union Européenne, le pacte de stabilité.
Et la moitié des personnels de la Sécu qui partent en retraite ne sont pas remplacés !

NOUS N’ACCEPTONS PAS !
POUR QU’ON S’EN SORTE N’EST-IL PAS URGENT
DE ROMPRE AVEC L’UNION EUROPéENNE ?

EN SIGNANT LA PETITION pour exiger un référendum pour dire NON au traité de Lisbonne, comme en Irlande, MAINTENANT TOUT DE SUITE !
VOUS DIREZ QU’IL est urgent que l’unité de toutes les organisations se fasse DANS CE BUT.

REJOIGNEZ LE COMITE DE WATTIGNIES du POI !
Pour tout contact :
LEROY Florian BP 18 - 59635 WATTIGNIES CEDEX Tél 03 62 52 40 25.